Phymosys est considéré à ce jour comme le dieu le plus important de la mythologie égyptienne, par les égyptiens eux-même. Il est le Dieu de la voute plantaire et des appuies-têtes.
Depuis l'Antiquité les égyptiens n'ont eu de cesse de répéter "Prie Phymosys, car si tes pieds sont en forme, et que ta nuque est protégée, tu iras loin".
S'en est alors résultée une vaste lubie des égyptiens pour les bains de pieds qui sont même allés jusqu'à se répandre dans les pays d'Afrique et du Moyen-Orient. Les marchands de bassines faisaient alors fortune en les vendant sur les routes. On eut à cette époque beaucoup d'appréhension mais le fait est que tout finissait par en venir à bout. C'est le début de l'âge des trésors de guerre, avachis dans des palais aux colonnes gargantuesques, et gardés par des soldats qui n'étaient ni fait ni à faire. On leur donna à boire et à manger, c'est tout ce qu'ils désiraient, car au fond d'eux le mal-être les rongeaient, ils n'avaient pas de place autre dans cette société que celle qu'ils avaient obtenus à la naissance, passe-droit vers des jours meilleurs. On les confondait avec rire et insistance, les passants s'arrêtaient sans se retourner, puis continuaient, l'air hagard. On aurait dit qu'ils avaient été emballés comme des savons.
A cette époque beaucoup ne juraient que par le sel et voir arriver de nouvelles épices était un véritable rafraichissement pour leurs saveurs. C'est avec labeur qu'ils cuisinaient dans les champs, au milieu de blé à peine couchés, devant avancer sans cesse jusqu'à voir le soleil se coucher. Ils avaient des lances pour se protéger, mais se protéger de quoi ? Les tigres qui rôdaient dans la savane n'était pourtant pas si féroce, bien qu'on leur attribuait des vertus médicinales. Il fallu attendre plusieurs siècles pour que le sol se mette à pousser, vers les côtés et l'arrière des bosses se formaient et donnaient naissance à des monticules dévastateurs.
Nul doute que Phymosys était un bon car il avait toujours dans sa besace un peu d'herbe à pipe qu'il partageait volontiers. Les villageois venaient le remercier et en échange ils leur donnait une montre ou juste un bracelet. Cela les rendait heureux de savoir qu'un Dieu possédait une petite partie d'eux. Même si cette partie était infime compte tenu de toutes les richesses qu'accumulait Phymosys. Vaisselle, or, argent, du bronze et des statues, personne ne savait à combien s'arrêtait l'étendue de sa richesse.
Il vint un jour en ville et demanda à un paysan de lui prêter un bol d'argile. Celui-ci acquiessa volontiers et lui donna son bol porte-bonheur.